Nom du blog :
unhommeordinaire
Description du blog :
Des chroniques d'humeur, de principe, ou de circonstance, et pour certaines de réflexion.
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
29.06.2010
Dernière mise à jour :
19.03.2013
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Derniers commentairesbonjour je n'avais pas vu votre commentaire. non ce n'est pas pour faire bien c est le reflet de mon sentiment
Par unhommeordinaire, le 04.03.2014
indéfectible c'est mis pour faire bien? ;-)
Par chris2029, le 16.02.2014
a moi mon grand amour pourquoi m avoir abandonner j aurai tu t aimer jusqu a la fin de ma vie mais tu ne la
Par chipoune68, le 26.09.2012
je crois que le pire c'est de trainer un boulet en se disant qu'on est pas la bonne personne pour l'autre. enf
Par ishou, le 02.08.2010
c'est vraiment mignion...biza rement. il me semble que d'agir à l'air de la pire malédiction quand il en est e
Par ishou, le 01.08.2010
PEOPLE, POLITIQUE et POPULAIRE
Sur le chemin du travail j’ai pris la mauvaise habitude d’écouter une radio grandes ondes comme cela se disait autrefois.
Usage étrange et singulier s’il en est, qui laisse planer le doute sur une légère tendance masochiste, mais comme le dit Alain « j’ai beau faire tout m’intéresse ».
Je pourrais tout aussi bien, confortablement installé dans ma voiture, écouter les derniers tubes du moment, ou passer des morceaux choisis en harmonie avec l’humeur du jour.
Au lieu de quoi, je m’inflige la litanie des catastrophes survenues pendant la nuit, répétées en boucle toutes les 10 mn par un animateur vedette de la matinale, champion toutes catégories du politiquement correct. Celui-ci pourrait facilement se présenter au concours mondial du gendre idéal tant son bien pensant sur chaque sujet, fait passer le meilleur d’entre nous pour un vulgaire délinquant réactionnaire.
Il est bien de lutter contre le racisme, de ne pas trop bien gagner sa vie, de soutenir la cause des femmes, et celle des banlieues, de dispenser des leçons de morales à ceux qui fautent mais savoir les absoudre, de ne pas être ostentatoire, de faire preuve d’élégance, de manger bio et cela va de soi d’habiter Paris.
Et peu importe les paradoxes et autres contradictions. Quand celui qui vous parle, encaisse des sommes indécentes qui lui permettent de s’abriter du regard de la masse confortablement installé dans un luxueux duplex du 16eme, pour n’en sortir qu’au soir tombé au volant d’un bolide, afin de s’imbiber pour le restant de la nuit dans un underground Vip inaccessible au commun des banlieusards.
Bref, hier j’écoutais sans conviction la star du moment et son invité du jour madame la ministre de la culture. Le sujet portait sur la baisse vertigineuse de l’audimat des chaines de France Télévision et sur le fait que l’on pouvait proposer des programmes de qualité tout en éduquant le peuple et les Français. Ces deux derniers mots articulés de telle façon qu’ils excluent du genre celui qui les prononce.
Ces dernières années, nos chers politiques n’ont eu de cesse que de surfer sur la rhétorique du pauvre et par conséquence celle de l’inculte.
La ou le Grand Charles parlait d’une certaine idée de la France nos gouvernants s’adresse à la France Populaire.Emportée par son élan madame la ministre fait remarquer qu’une pièce de Feydeau récemment diffusée sur France 2 a réalisé un score bien supérieur à celui attendu. Démonstration implacable selon laquelle les Français seraient moins cons que l’idée que les décideurs s’en font.
Faut-il alors en conclure que nos politiques estiment à l’avance notre degré de populaire etpar conséquent de notre capacité d’éducation ? Feydeau à 10% de part de marché c’est inquiétant mais à 20% tous les espoirs sont-ils permis ?
Autant de questions qui ne manquent pas de me mettre mal à l’aise à chaque fois que j’entends ce vocabulaire. Le peuple ceci… les couches populaires cela… les Français nous disent…
Alors Nos politiques s’étonnent du côté clivant de notre société pour reprendre un terme très à la mode qui vaut 8 points sur l’échelle du journalisme moderne. N’y a-t-il pas un seul conseiller en communication pour remarquer que cette sémantique porte les fruits du clivage originel. Celui d’exclure le communicant du groupe auquel il fait référence et dont il se revendique. Celui de préjuger de l’autre en fonction de son appartenance sociale.
J’ai souvenir d’un adage (populaire) méridional qui sagement rappelle ‘qu’il y a un coup pour l’âne et un coup pour celui qui le mène». Cela me rassure.