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Nom du blog :
unhommeordinaire
Description du blog :
Des chroniques d'humeur, de principe, ou de circonstance, et pour certaines de réflexion.
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
29.06.2010
Dernière mise à jour :
19.03.2013

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culture divorce mariage habitude tic toc manies reproches quotidien provocations hécatombe guerre des sexes france

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UN MARIAGE, DES TICS ET DES TOCS ( ou la guerre des sexes)

UN MARIAGE, DES TICS ET DES TOCS ( ou la guerre des sexes)

Publié le 04/03/2013 à 19:23 par unhommeordinaire Tags : divorce mariage habitude tic toc manies reproches quotidien provocations hécatombe guerre des sexes
UN MARIAGE, DES TICS ET DES TOCS ( ou la guerre des sexes)

Un mariage, des Tics et des Tocs

 

Les grands principes de Psychologie sociale nous enseignent que la confiance en l'autre augmente proportionnellement avec le niveau d'intimité. Il suffit qu'un garçon de café vous effleure subtilement l'épaule à la remise de l'addition pour augmenter sensiblement le nombre de tables qui laisseront un pourboire. C'est un principe social quasiment universel.

Alors pourquoi les couples se mentent-ils autant ? Et pour quelles raisons ma femme m’insupporte-t-elle tous les jours un peu plus?

Toutes ces manies que nous sommes les seuls à connaître et qui à l aube de l'engagement résonnent comme des promesses de bonheur complice se transforment pourtant au fil des jours passés comme autant de motifs d’invectives.

Ce qui devait être source de connivence, d'intimité et de rapprochement périclite en une litanie de reproches latents. Insidieusement, habitudes, manies, TOC, et autres obsessions se faufilent dans notre quotidien à la manière d'un cancer, qui très vite sera diagnostiqué comme incurable.

Le plus dérisoire c’est que la plupart du temps on ne parle ici que de peccadilles et autres broutilles.

Une simple porte que par habitude on laisse ouverte et, que l'autre s'empresse de refermer à chaque passage. Une malheureuse paire de chaussures négligemment abandonnée devant l'entrée et, aussitôt rapatriée dans un endroit que pour une raison étrange l'on considère comme inapproprié. Une brosse à dent jamais remisée dans son verre et que l'on regarde comme la dernière des provocations.

La liste des irritations quotidiennes est longue et s'allonge au fur et à mesure des gains d’espérance de vie.

Jour après jours ces virus mutent en irritation, mois après mois en provocation et au fils des ans en autant de déclarations de guerres, qu'il devient impératif de remporter.

C est la guerre de la mesquinerie et de la petitesse, celle qui fait le plus de morts, une hécatombe de plusieurs centaines de millions par an de par le monde occidental. Plus précisément, d'un couple sur 3 dans l'hexagone et d'1 sur deux dans la capitale. La guérilla urbaine fait effectivement plus de ravage, non pas qu’elle soit plus violente mais les ruraux ne sont pas soumis à la semaine de 39 heures, alors cela laisse moins de temps pour entreprendre le futile.

Batailles sourdes, témoins implacable de notre manque de grandeur d'âme et de notre étroitesse d'esprit.

J'ai une conscience aiguë du côté destructeur de phénomène mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas m en empêcher et donc y mettre un terme.

Il me serait si facile pourtant de simplement abandonner quelques parcelles de territoire que je ne cultive même plus. Mais non! Je tiens bon, je ne cède pas d'un pouce, bâtisseur acharné de ma propre violence intérieure. Comme le disait Coluche « je suis con, mais putain qu'est ce que j'aime ça » !

Je reste comme hypnotisé par mon entêtement. Cette propension à me gâcher l'existence pour des choses sans importance m’effraie. Je me demande s'il faut y voir une aptitude inconsciente à l'auto destruction ? Je n'en décèle pourtant pas les signes. Au contraire j'aspire à la quiétude de l'âme et aux joies simples de la vie, dans un équilibre le plus parfait possible.

Je me demande quel peut être le prix d’une capitulation sans condition. Privé d’adversaire à sa mesure vieillir les 30 ans suivant dans un ennui assourdissant, ou trouver la paix intérieure ? Ceux qui divorcent renoncent à connaitre la réponse.